Les Amérindiens sont à peine 10 000, soit 5% de la population guyanaise, et pourtant ils étaient là les premiers. Ils ont pour la majorité d’entre eux une carte d’identité française alors qu’ils ne cessent de demander la reconnaissance d’un peuple distinct. Ils occupent l’essentiel du territoire mais sont démunis de tout pouvoir ; ils vivaient de chasse, de cueillette et de pêche, car aujourd’hui les fleuves nourriciers de Guyane sont infestés de mercure. Cette semaine, Dieu m’est témoin donne la parole aux Amérindiens de Guyane. Comment vivent-ils ? Peuvent-ils préserver leur culture et que peuvent-ils espérer aujourd’hui ? Pour nous aider à mieux connaître le premier peuple de Guyane, Maurice Tiouka, né dans le dans le village d’Awala-Yalimato, dans le Nord-Ouest de la Guyane à l’estuaire du fleuve Mana et du fleuve Maroni (proche de la frontière avec le Surinam), viendra sur le plateau répondre à nos questions. Amérindien, de la tribu des kalin’a, il nous dira comment il a choisi la voie du documentaire pour faire rayonner sa culture. Nous irons rencontrer Aïku dans son village, d’Ipokaneteu. Avec sa femme Yakapin, ils nous raconteront leur conversion et leur rencontre avec Jésus. Nous passerons également une journée avec Justine Saibou, chef d’entreprise à Iracoubo, et verrons comment cette mère de famille, mariée à un créole guyanais, préserve sa culture. Nous serons connectés avec Alain Mindjouk, à Cayenne, très engagé auprès des jeunes amérindiens. Il  nous décrira le projet qu’il met en place pour accueillir les jeunes qui quittent leur village pour suivre leurs études et comment il les aide à lutter contre l’échec scolaire.   Photo de couverture : © CFRT / Photographe : Flore Vigneron