Le mot « Eucharistie » signifie « rendre de grâce » en grec ancien. Saint Paul et Saint Luc l’emploient pour décrire l’ultime repas de Jésus avec ses apôtres : « La nuit même où il fut livré, le Seigneur Jésus ayant pris du pain, après avoir rendu grâce... ».

Après la naissance de l’Eglise Catholique, 4 grandes périodes se distinguent dans l’histoire de l’Eucharistie.

Du 1er au 4e siècle

Au début, l’Eucharistie est célébrée à la maison. Elle rassemble les disciples du Christ pour rappeler et actualiser sa mort et sa résurrection. A partir du 2ème siècle les récits évangéliques du Nouveau Testament sont lus et commentés à l’Eucharistie au même titre que les textes de l’Ancien Testament. Jusqu’au début du 4ème siècle, seul l’évêque préside l’Eucharistie et tous les baptisés y participent. Dieu le Père est remercié pour la vie donnée en son Fils, dans l’Esprit Saint. Les diacres s’occupent de la communion.

Du 4e au 8e siècle

La construction des églises et l’augmentation des chrétiens sont concomitantes. C’est le modèle de la basilique ouverte à tous qui est pris pour construire les premières grandes églises. Les pratiques changent avec le nombre croissant de fidèles. L’Eucharistie est également présidée par des prêtres dans les églises qui se construisent en dépendance des basiliques. La liturgie se ritualise progressivement. Quelques prières sont ajoutées avant les lectures, au moment des offrandes, et après la communion. La prédication se raréfie.

Au Moyen Âge

Au Moyen Âge, la liturgie reflète le rôle de l’Eglise qui structure la société en distinguant les clercs du peuple chrétien. Les prières sont faites à voix basse, à certains moments de la messe. Du pain azyme est utilisé pour la communion. Et celle-ci, bien que moins fréquente, est reçue dans la bouche. La réserve eucharistique se généralise. Le prêtre devient celui qui a le pouvoir de « consacrer ». L’offrande pécuniaire associée à la célébration du sacrifice eucharistique fait son apparition.

Du concile de Trente au début du 20e siècle

En 1563, la réforme du concile de Trente affirme qu’il fallait revenir aux normes et aux rites des anciens Pères. En 1570, Le Missel du pape Saint Pie V, qui ne supprime pas les rites anciens encore en vigueur, est modifié plusieurs fois jusqu’à une ultime reprise en 1960 par Jean XXIII. La prédication a lieu en dehors de la messe pour ne pas l’interrompre. La communion est un peu plus fréquente, mais elle a lieu en dehors de la messe. C’est avec la grande réforme de Vatican II que l’Eucharistie est affirmée comme la source et le sommet de toute la vie chrétienne.

Le mot « Eucharistie » signifie « rendre de grâce » en grec ancien. Saint Paul et Saint Luc l’emploient pour décrire l’ultime repas de Jésus avec ses apôtres : « La nuit même où il fut livré, le Seigneur Jésus ayant pris du pain, après avoir rendu grâce... ».

Après la naissance de l’Eglise Catholique, 4 grandes périodes se distinguent dans l’histoire de l’Eucharistie.

Du 1er au 4e siècle

Au début, l’Eucharistie est célébrée à la maison. Elle rassemble les disciples du Christ pour rappeler et actualiser sa mort et sa résurrection. A partir du 2ème siècle les récits évangéliques du Nouveau Testament sont lus et commentés à l’Eucharistie au même titre que les textes de l’Ancien Testament. Jusqu’au début du 4ème siècle, seul l’évêque préside l’Eucharistie et tous les baptisés y participent. Dieu le Père est remercié pour la vie donnée en son Fils, dans l’Esprit Saint. Les diacres s’occupent de la communion.

Du 4e au 8e siècle

La construction des églises et l’augmentation des chrétiens sont concomitantes. C’est le modèle de la basilique ouverte à tous qui est pris pour construire les premières grandes églises. Les pratiques changent avec le nombre croissant de fidèles. L’Eucharistie est également présidée par des prêtres dans les églises qui se construisent en dépendance des basiliques. La liturgie se ritualise progressivement. Quelques prières sont ajoutées avant les lectures, au moment des offrandes, et après la communion. La prédication se raréfie.

Au Moyen Âge

Au Moyen Âge, la liturgie reflète le rôle de l’Eglise qui structure la société en distinguant les clercs du peuple chrétien. Les prières sont faites à voix basse, à certains moments de la messe. Du pain azyme est utilisé pour la communion. Et celle-ci, bien que moins fréquente, est reçue dans la bouche. La réserve eucharistique se généralise. Le prêtre devient celui qui a le pouvoir de « consacrer ». L’offrande pécuniaire associée à la célébration du sacrifice eucharistique fait son apparition.

Du concile de Trente au début du 20e siècle

En 1563, la réforme du concile de Trente affirme qu’il fallait revenir aux normes et aux rites des anciens Pères. En 1570, Le Missel du pape Saint Pie V, qui ne supprime pas les rites anciens encore en vigueur, est modifié plusieurs fois jusqu’à une ultime reprise en 1960 par Jean XXIII. La prédication a lieu en dehors de la messe pour ne pas l’interrompre. La communion est un peu plus fréquente, mais elle a lieu en dehors de la messe. C’est avec la grande réforme de Vatican II que l’Eucharistie est affirmée comme la source et le sommet de toute la vie chrétienne.