Y-a-t-il des règles en matière d’art islamique ? Quel message est véhiculé par les artistes à travers leurs œuvres ? Comment en façonnant une pierre, un morceau de bois arrivent-ils à provoquer des émotions ?
Cette semaine, Tous Frères vous propose une émission sur l’art islamique avec le verbe façonner.
Pour débuter l’émission, Luciano nous emmène dans l’histoire de la construction d’un joyau de l’art indo-islamique avec le Taj-Mahal. La construction de ce mausolée est achevée en 1652, après 20 ans de travaux. Le Taj Mahal est surmonté d’un Kalash, symbole hindouiste, d’un croissant de lune et de 4 minarets, symboles islamiques. =
Nous irons ensuite à Mayotte, avant le passage du cyclone Chido en décembre 2024, découvrir le travail du sculpteur mahorais Mohamadi Bacari, surnommé "Conflit". Pour façonner ses œuvres, Conflit se sert de matériaux naturels comme le bois de Takamaka qui pousse à Mayotte. Et lorsqu’il commence à créer, Conflit allume de l’encens et de l’ambre pour se mettre en présence de ses ancêtres : "dès que l’inspiration arrive, soit je me lève et je vais sculpter, soit je dessine et je vais créer le lendemain".
En connexion depuis Mayotte, Inssa de Nguizijou, historien aux archives départementales. Il nous expliquera que si façonner une œuvre est proscrit ou pas dans l’islam et comment la vision de l’art a évolué à Mayotte ?
Le portrait de Tous Frères est consacré à Idriss Alçay Mourouvaye, peintre réunionnais. Depuis l’enfance, il a toujours apprécié le dessin et la peinture. Mais c’est à la quarantaine qu’il se consacre vraiment à cette passion. Il peint des tableaux de manière très abstraite, "c’est ce qui permet à celui qui regarde le tableau d’explorer sa propre intériorité".
La chronique de la semaine mettra en lumière les artisans dans la Bible, comme Joseph, le père adoptif de Jésus.