Que recherchent les adeptes des sports de combat ? Est-ce pour apprendre à se défendre ou pour se mesurer à un adversaire ? Quelles sont les valeurs véhiculées par les arts martiaux ? Et comment ces valeurs peuvent-elles nous aider dans notre vie professionnelle ?

Cette semaine, Tous Frères a décidé de consacrer son émission aux arts martiaux avec le verbe combattre. Pour démarrer l’émission, Luciano a choisi évidemment de nous raconter l’histoire de David contre Goliath. Les philistins ont déclaré la guerre au royaume d’Israël. David est envoyé sur le champ de bataille pour ravitailler les troupes. Et contre toute attente, c’est lui qui va se porter volontaire pour combattre le champion philistin, un dénommé Goliath.

Nous irons ensuite à La Réunion suivre un autre David, le père David Aho, vicaire de la paroisse de Saint-Pierre, en plein entrainement dans la pratique du pancrace. Dans quelques semaines, il participera au championnat régional de pancrace à La Réunion, un sport de combat qu’il pratique depuis 1 an et demi. Pourquoi a-t-il choisi de pratiquer ce sport, un art martial qui mélange la lutte et la boxe ? Va-t-il remporter un trophée ? Nous serons connectés, depuis la Martinique, avec le père Sothène Godjo, psychologue clinicien et curé de la paroisse de Saint-Antoine-de-Padoue de Fort-de-France. Il nous parlera du combat spirituel, de la lutte contre les forces invisibles et il nous expliquera surtout comment y faire face.

Le portrait de Tous Frères est consacré à une femme polynésienne, Tehanahana Bernardino. Elle découvre à 22 ans le MMA, les arts martiaux mixtes en amateur ; un sport qui va lui apprendre à se fixer un objectif et lui faire découvrir la méditation. Tehanahana Bernardino a déjà gagné deux ceintures à San Diego en Californie. La chronique de la semaine nous emmène dans la religion hindoue où le combat a une place primordiale, surtout celui du bien contre le mal. Enfin, les dernières paroles de l’émission sont données par Laurent Calleja, ancien judoka et ancien entraineur de Teddy Riner, et Gabriel Levionnois, chef solidaire. Depuis les hauteurs du parc Ouen Toro à Nouméa, ils se remémorent leurs entrainements : "combattre en tant que judoka, c’est aller au-delà de soi-même ; pas seulement combattre un adversaire pour avoir la médaille ou les honneurs. Dans le judo, on va explorer l’adversité pour en faire une fraternité !"